j'suis un peu pfff en ce moment ...

y'a rien qui me dit vraiment, mon père ne va pas très bien, il vient d'avoir une bronchite et les filles de la maison de retraite m'ont bien dit qu'elles avaient craint ... y'a pas qu'elles ! J'y suis allée ce midi, ça m'a permis de l'aider à manger, enfin si on peut appeler cela manger, si peu ... j'avais pris 2 d*nettes pour le cas où et j'ai bien fait, avec un peu de purée avant, c'est toujours cela comme on dit. Il n'était pas gros, mais là, c'est carrément maigre ! En plus il pleut depuis ce matin et il fait 10 °, c'est le printemps paraît-il ?

Autour de nous, eh bien je vous assure que la vie n'est pas un long fleuve tranquille, les soucis, la maladie, les enfants, etc ... alors parfois, ça met un peu de blues de les entendre nous raconter leurs misères, mais de temps en temps, une oreille attentive permet de soulager, et ça ne coûte que le temps passé, c'est peu pour ce que ça peut apporter.

Bon, allez, on ne se laisse pas aller ... Le week-end : RAS,

vendredi c'était "nuages"

et 13°3 à midi,

on s'est quand même fait un petit barbecue, mon jojo et moi parce que ... mon jojo... il adore le barbecue, surtout que c 'est moi qui suis de corvée, alors moi, j'aime pas trop, mais vous savez ce que c'est ... même au bout de ... tout ça d'années de mariage, la paix ça n'a pas de prix, alors ... Et le soir nous sommes allés à un repas au village voisin, un repas froid, dans un batiment froid ... brrrr je ne me souviens pas avoir eu un jour aussi froid pour manger, mais en Picardie finalement, il fait rarement chaud !

Samedi, rien de spécial, mon jojo a continué à poser grillage et portes, nous clôturons notre terrain, depuis 30 ans que nous sommes là, nous n'avions jamais envisagé de le faire, et là ... avec la chienne que nous laissons dehors, ce sera plus prudent que tout soit fermé. Je vous ferai voir tout ça bientôt.

Quant à dimanche, mon jojo a été appelé par un copain pour dépanner son motoculteur, j'ai invité le copain et sa femme, à déjeûner avec nous, à la bonne franquette comme on dit, et voilà comment 3 jours passent de façon toute ordinaire.

Après leur départ, je me suis quand même un peu boostée pour me remettre à la couture, il y a une éternité que je n'ai rien fait de ce côté-là et en plus j'ai besoin de 2 t-shirts pour aller avec un ensemble veste/pantacourt comme j'aime bien pour les sorties de tous les jours.

J'avais justement en stock tout ce qu'il me fallait, dans des tons mauves, tout à fait assortis à mon ensemble,  heureusement puisque j'ai au moins 100 coupons de jersey, si ce n'est plus ... oh ! ne vous faites pas de soucis, ma carte-bleue n'a pas fumé, il s'agit toujours de ces approvisionnements annuels directs usine. Alors, les voilà coupés ... celui-ci que j'aime bien  

et celui-là, que j'aime encore plus,

j'ai déjà le même en bleu, à manches longues,  maintenant, va falloir les coudre ! mais ça va se faire.

A bientôt, je dois aller rendre un livre à la médiathèque. 

Comments

[beatricote]

C'est extrêment dur de voir ses parents perdrent leurs facultés petit à petit, c'est la dure loi de la vie. On se sent complètement impuissante face à cete dégradation difficile à vivre. Il faut que tu fasses un travail sur toi d' acceptation, peut-être te faire aider.
J'ai connu cette période durant 2 ans de 94 à 96, quand papa a fait ses AVC. Avant il n'était jamais malde. Puis brusquement, les AVC se succèdent, perte de ses facultés, de la mémoire, de mobilité. J'ai pendant longtemps été le voir à l'hopital tous les A.M., le laver, lui donner à manger du mouliné, l'habiller et aller faire un tour à la céfétéria en évitant les fausses routes. Il avait fait un transfert : il me prenait pour ma mère et m'appelait maman. Croyante, je suis allée prier pour qu'il parte sans souffrir. Au 3 ème AVC, il était chez moi, j'ai fait les soins d'urgence. Le SAMU est resté 2 h. car il était dans le coma stade 2. J'ai suivi le camion avec ma voiture. J'étais seule avec lui, moi la fille ainée. Puis doucement, il a été débarrassé de ses souffrances. Je me suis allongée à côté de lui, pour lui faire un dernier calin à l'hopital, je me moquai de ce pendait le personnel. Il avait 80 ans et moi 46 ans. Au bout de 1 h. j'ai téléphoné à toute la famille, car il était 3 h. du matin.
Mais il était reposé, détendu apaisé, et moi, je me sentais bien : nous nous étions dit adieu durant plusieurs mois auparavant.
Ce sont des choses de la vie que chacun vit à sa façon, c'est normal, c'est dans l'ordre des choses.
Il faut t'armer de courage, te préparer, d'où ton mal de vivre. Tu es costaude, Brigitte. Tu as ton Jojo pour t'épauler et te confier à lui, c'est ça un couple : partager les bonnes choses comme les souffrances.
Ecris-moi, si tu veux, car je te sens désorientée, un peu perdue, pertubée. En plus le temps s'y met aussi n'arrange pas les choses.
Je t'embrasse Brigitte,
Béa

[nath06]

allez en avant , c'est sûr qu'avec ce drôle de printemps , c'est pas facile d'avoir le moral .....si tu as besoin , je suis là
gros bisous et bonne journée
nath

[fouesine]

un coup de blous,ma Monique?!
il est vrai que nous avons besoin de chaleur,l'hiver a été rude,et le printemps,bof!
mais il fo se booster,se motiver,se changer les idées,et hop à la couture,
en vacances ossi,pourkoi pas,rien ne vs retiens?!
bisous et bon courage!!!

[rachel]

oh et bin didonc...oh cela sent oui la lassitude...courage ma belle...vivement que le soleil arrive...