Voilà ! Voilà....
Peu de temps disponible et quand je peux me libérer, je me retrouve 24 heures sans connexion.... grrrrr
Alors... me direz-vous et ces retrouvailles ?
Génial, nous n'avons pas changé, sommes restées les écolières que nous étions....... non, là je me trompe d'histoire. Nous avons changé, ben oui, évidemment, mais en fait en regardant bien, les traits sont restés les mêmes, en tout cas pour elles deux, parce que pour moi, apparemment, si elles m'avaient rencontrée dans la rue, elles ne m'auraient pas reconnue, de mon côté, pas physionomiste du tout, je ne les aurais pas remises non plus. Mais là, c'était facile, je savais où j'allais.
Pour du vrac, c'était du vrac, entre les noms des copines qui étaient avec nous à l'époque, ceux des professeurs et des religieuses, le dortoir, les sorties, l'uniforme, le réfectoire, la nourriture, beurk..., le riz cassé qui commençait à tremper dans de grandes cuves galvanisées le samedi pour être servi le lundi midi avec une sauce tomate et une saucisse, genre strasbourg, le beurre... (pour certaines qui habitaient loin), pendant 3 semaines dans un beurrier dans un placard, (pas de frigo à l'époque, ma bonne dame ! eh oui ! pourtant, nous n'en sommes pas mortes !) pour celles qui avaient des visites, il devait durer un peu moins longtemps et avait moins le goût de rance, la grande différence entre les pensionnaires et les externes, c'est-à-dire entre la ville et la campagne, chose qui ne se remarque plus maintenant, le lever, 3 "clac" dans les mains, Jésus, Marie, Joseph (eh oui c'était à la Sainte Famille !) et tout le monde à genou pour la 1ère prière qui était loin d'être la dernière, parce que nous en avons fait des prières... je peux vous l'assurer. La messe, celle du dimanche suivie des vêpres mais aussi celle de tous les matins, bref beaucoup de sujets abordés avec grand plaisir.
Finalement, 41 km, 35 minutes de route... ça veut dire que j'y retournerai de temps en temps pour la suite ... et surtout le plaisir. Si nous pouvions en retrouver quelques-unes en plus, ce serait vraiment sympa.